Et même si pour moi Marcel DESAILLY fût le meilleur français de la coupe du monde 1998 et le meilleur défenseur du mondial, je suis de l'avis de Capello, je n'ai pas le souvenir d'avoir vu un joueur à lui tout seul dominé un milieu de terrain adverse comme il a fait ce soir-là. Bon, il n'y a pas d'équilibre quand il est temps de partir, mais s'il vous plaît, restez cette réponse à la question de ce journaliste lors de la conférence d'après-match : Quand comprenez-vous des mots comme honneur ou humiliation, en entendez-vous un peu? Ce soir-là, avec Massaro et Savicevic, il est le héros et l'âme des fans milanais et qui se paiera le luxe même de parachever son œuvre avec le dernier mais de la rencontre et étonnant de maîtrise lors de son face à face avec le porter catalan! On comprend mieux, avec le recul, commenté en est arrivé là. « Il fallait voir, témoigne encore JPP, commenté il a fait travailler le groupe. Ça ne s'est pas fait contre Milan, nous leurs avons laissé le contrôle du ballon et on connait le résultat.
La leçon, c'est que le Milan s'est révélé à lui-même ». En face c'est la soupe à la grimace et Cruyff ne décolère pas, il reconnait la supériorité de son adversaire mais pour lui l'échec est celui de ses joueurs et il refuse de le partager : « Je dois reconnaitre que Milan a été supérieurs. Cette saison est donc peut-être un mal pour un bien. J'étais, disait-on, condamné à attendre la saison prochaine. Enfin et pour conclure sur ce final de 1994, voici les deux effectifs de la saison en vignettes Panini. Durant les quinze jours qui ont précédé la finale, l'enfermé son groupe à Milanello et imposé tous les entraînements à huis clos. Les milanais se sont donnés à fond, contrairement à mes joueurs et ils ont systématiquement gagné chaque duel. Ce qui m'attriste le plus, c'est qu'une équipe si brillante, avec les qualités qui sont les siennes, ait perdu de cette manière une finale que le monde entier regardait. Même JPP est heureux, il a enfin gagné sa coupe d'Europe même si il n'a pas joué la finale et avant de partir à Munich il rappelle aux journalistes qu'il a pris part à la campagne triomphante « Je reste, avec Massaro, le meilleur buteur de cette équipe en coupe d'Europe avec 4 buts.
Au milieu, dans le rôle qu'il tient à Milan, il est le meilleur au monde ». C'est rageant et il est clair que certains joueurs n'ont pas été à la hauteur. Aussi, l'UEFA doit émettre les conséquences des règlements qu'elle approuve et dans le cadre desquels elle est mandatée par les fédérations nationales pour réglementer le sport en Europe. Quand on dit que les barcelonais étaient sûrs de remporter cette finale avant de l'avoir joué, on le croit bien quand on relit les propos de Cruyff je trouve. Fini le scepticisme avant de rencontrer les journalistes : « Le foot, c'est ça. Desailly, jubile, lui qui essuyait toutes les critiques après son transfert surprise en automne « Ce fut particulier parce que personne ne m'attendait. « Parce que, dit Sergi Di Cesare de la Gazzette dello Sport, c'est le match le plus réussi de l'ère Berlusconi. Nadal n'a jamais réussi à contrôler Savicevic. Barcelone n'a pas gagné un seul duel à un contre un. Il ne suffit pas d'entrer sur le terrain pour gagner un match. Le m'apprécie. Il sait que je soulage sa défense grâce à mon boulot au milieu de terrain ». Mais ce n'est pas en défense qu'évoluait Marcello et Capello sur le sujet : « Je ne comprends pas qu'en France sur ne le place pas à son véritable poste.
M. Philippe FLAVIER : Je suis bien évidemment d'accord, mais ne nous masquons pas les yeux pour autant : nombre de problèmes viennent de l'extérieur de notre beau pays, que nous ne pourrons pas gérer. Si vous êtes incapable de vous imposer dans les un-contre-un, le mieux c'est d'aller directement à la douche. J'ai pris ma part dans ce succès ». Et puis d'en rajouter une petite cuillère « Dans une finale il faut sortir tout ce qu'on a dedans. D'un coup et sur un match, Milan a rétabli son image et surpris l'Europe entière en donnant une leçon de football à une équipe qu'on a remplacée invincible. Nous avons une équipe de qualité et nous avons des airs d'amateurs ». Enfin. Une revanche et une reconnaissance que toute l'Italie va, dorénavant, armani napoli lui accorder. Mais il y a eu aussi une grosse une faillite collective tout simplement. Mais il y avait Capello. Marcel ensorcelé par Capello.